Au programme : la Totale ou presque !
- La vidange avec le filtre et le nettoyage de la crépine d'aspiration
- Le réglage des 8 soupapes
- La vérif des bougies (normalement aussi remplacées récemment) et du filtre à air (lui seulement nettoyé récemment)
- La prise de température de l'état des autres consommables (filtre à essence, freins, niveaux boîte et ponts
- Et le graissage du Cardan qui est recommandé en cas de lavage et elle en a vu de l'eau dans son voyage d'Antibes vers les Vosges
- et pendant que la dame est déshabillée
, je m'en vais lui mater la culasse de près !
Etape N°1 :
C'est bien beau tout ça, mais je ne sais pas ce qui m'attends
Je me verse donc une rasade de Knockando 18 ans, met un bon dikse avant d'attaquer la lecture très prenante du Manuale De Officina que m'a remis l'ancien proprio : la Bible de l'entreteneur amateur
.Quelques CD plus tard et après une resucée de Talisker et un complément au Caol Ila, j'ai tout compris
Rien de bien sorcier : c'est de la mécanique Agricole mais version Tractor Pulling 
Etape N°2 :
C'est la plus agréable : Faire ronfler le V10 pour partir en quête d'une clé Allen de 17 (Mazette : c'est du gros !) pour ouvrir la trappe du filtre à huile et de la cloche à filtre espéciale Guzzi et ramener les 3.5 litres d'oléagineux nécessaire à la vidange du bloc (Une 15W50 semi synthétique est recommandée par le docteur Es Guzzi 4V). Il fait beau
et le Twin Rital, en ville c'est un truc à pas passer inaperçu, un joujou extra, un piège tabou comme dirait Jacques Dutronc ... sauf cette foutue béquille qui nécessite sa cale à chaque arrêt 
Bon, une après midi plus tard, je rentre bredouille des clés - je devrais pouvoir faire sans cette fois vu que je dois démonter le carter inférieur pour nettoyer la crépine - mais j'ai l'huile
Etape N°3
De retour à la maison, les choses sérieuses commencent ! Le bouchon de vidange est bien là ou il doit être
mais le manuel ne parlait pas de ces durits qui arrivent dans ce joli carter que je dois démonter pour accéder à la crépine
Mais c'est tout pour ce soir, Ma Douce Moitié râle, on est invité et j'ai encore les mains pleines d'huile de vidange alors qu'on devrait être partis
Pas de panique chérie, je serai prêt d'ici 10 minutes ... enfin 1/2 heure vu que je pue le fuel à 10 mètres = zou : à la douche
Etape N°4
Bon, on reprend le lendemain après midi vu qu'on est rentrés tard hier soir, enfin tôt ce matin
Les durits sont boulonnées au carter à démonter avec des "vis" de 22 sur plats = No prob' j'ai la douille ... mais qui sont cons chez Guzzi d'avoir foutu cette p...n de chambre de tranquillisation si près : impossible de mettre la douille et son manche
Même pas peur : j'ai la clé à œil de 22
mais quel est le con qui a foutu le sol si près
:impossible de mettre cette clé géante en place
Un parpaing + des cales d'un coté et un cric de l'autre et voilà miss Centauro redressée et les fesses en l'air et avec la clé à molette, par 1/6 de tour, les durits tombent
puis le carter et ensuite la crépine et enfin le filtre avec une bête clé à sangle 
Etape N° 5 :
Tomberont ensuite les caches latéraux puis le réservoir et enfin les caches culbu = trop facile
(le reste est bien conçu et c'est même plutôt beau à bricoler ! )Le réglage des soupapes est assez classique malgré le manque de repère sur le volant pour repérer le PMH - ooouuups je l'avais pas vu : Un tournevis dans le puit de bougie fera l'affaire
Bons pour la poubelle : le joint de carter parti en vrille au démontage et les O'Rings des caches culbus aplatis = pas grave, j'en ai de rab dans le lot de pièces fournis
sauf que le joint papier de carter est "coupé" alors que je le suspecte de fuite à l'arrière du carter = pas glopEt, à les détailler, les O'rings ont déjà servi et sont aussi aplatis que ceux démontés
'reusement, mardi soir, la BM roule vers Maitre Guzzi pour acheter les joints qui manquent (120 bornes A/R et j'ai appelé avant : il en a
) Mais c'est tout pour ce soir Etape N°6
Mercredi soir = je remonte
Coté carter, tout va (assez) bien au remontage des durits près (compter une heure pour remettre en place les 2 durits par 1/6 de tour à la clé à molette
)Ça se gatte avec les O'rings où ceux de périphérie sont désespérément trop courts
Samedi, on sera dans les parages, on récupérera les bons (ça doit être une erreur de livraison !)Allez, il est tard, mais je fais le plein du carter histoire de pas oublier
Et là, je me suis dit : Quel est le con qui m'a inventé un orifice de remplissage si mal foutu / mal placé et si petit : Compter 3 heures pour mettre 3.5 litres de 15W50 sans en foutre partout
vu l'heure, Ma Douce Moitié dort ... mais il vaut peut-être mieux
Etape N°7 :
J'ai récupéré les bons joints (pas con, cette fois, j'ai pris les modèles
) et donc, dans l'après midi du dimanche (on est à nouveau rentrés tard dans la nuit) je referme tout le bloc pour attaquer le virage en bonne et due forme de la pâte à joint grossièrement mis en place pour colmater le soit-disant suintement de la culasse. Et là, surprise ; les soudures "externes" sont faites entre les ailettes et pas le long de la paroi
Bon, j'ai récupéré du révélateur de fissures pour mieux y voir d'où ça vient ... mais je ne vois rien de bien net
Tant pis, je vais colmater partout, comme ça, ça devrait le faire
Et me voilà donc à enduire les 1°; et 2° ailettes de "soudure à froid
Le lendemain soir, au programme un tour pour voir si ça fuit encore. Je remonte donc tout et Vroum : La Guzz' pète au quart de tour ... et
c'est pas un suintement mais une vraie fuite sur cette damnée culasse = essai avorté État des lieux: ça pisse partout
Bon, à y regarder de plus près, le colmatage n'a pas été complet, va falloir en remettre une couche. Et accessoirement, le plan de joint avec le cache culbu a été endommagé dans le meulage des soudures
Etape N°8
Je redémonte tout pour refaire l'étanchéité et cette fois, je fais gaffe : Plan de joint rechargé et pas de laisser-aller dans la colmatage
Un ponçage du plan de joint et un remontage plus tard : Vavavoum Essai Number 2 : En chauffe = nada Kilomètre 5 : Nada
Kilomètre 20 toujours rien
Kilomètre 30 = ça tient
Gaaazzz Madame Guzzi fait ronronner ses canassonsKilomètre 50 = ça suinte
... mais ça va le faire
Escapade N° 2 = ça ne suinte plus, ... ça fuit grave ... et j'en ai plein les bottes (de l'huile je veux dire
, pas de la Guzzi qui fait plaisir à rouler ) Milliards de milliards.Etape N°9 :
Je re-nettoie la culasse et j'examine de plus près ce qu'il se passe. et je trouve ça :

ça fuit là où je ne m'y attendais pas : aux extrémités de la culasse

J'essaie un Produit Number Two de soudure à froid ... mais spécial Alu cette fois en faisant bien gaffe à garnir les fuites détectées. Durcissement = 2 heures et il est tard

Etape N°10 :
donc au programme de ce soir : faire péter le twin pour tester l'étanchéité

Kilomètres 5 / 10 / 20 / 30 / 50 avec un peu de gros - mama mia c'est pas un 1200 BM ça - et nada, no épanchement
enfin, il reste la planification du plan de joint que je n'ai pas refaite pour économiser sur le démontage et qui s'avère suintante mais ça devrait pouvoir attendre le prochain démontage de caches culbu pour le réglage de soupapes dans 5000 bornes 
Coté bricoles, il reste la béquille (pas important pour rouler mais pénible pour le reste) avec le support aussi introuvab' dans les casses écumées que chez Guzzi (délai = ?? si c'est pas dispo, t'es dans l'expectative !) avec peut-être une solution par une béquille de V11 d'occaz - C'est la même référence selon les Part Lists de la Guzzitek -
et le filtre à air qui fait largement son âge (K&N neuf commandé)Les étapes suivantes sont :
- La synchro du twin (mais j'ai pas encore investi dans le Twinmax salvateur) et le réglage de la carburation par le Maître Es Guzzi 4V et après, ça doit péter le feu
(purée, keske ça va être ?)





Va falloir que je potasse la Bible pour reprendre tout ça de 0 ... mais je vois raconterai dans le prochain épisode